Pierre Bataille
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Enseigner le « bien-être » dans un contexte de mondialisation culturelle Le cas des arts chinois du corps en France
Le présent projet vise à analyser les logiques de diffusions et d’appropriations des pratiques psychocorporelles de « bien-être » d’inspiration orientale, à travers l’exemple des « arts chinois du corps » (Tai Chi, Qi Gong, Kungfu, méditation…). Il s’inscrit dans un ensemble de recherches visant à analyser les dimensions ordinaires de ce processus d’appropriation des techniques de « bien-être » à l’heure où elle touche un public toujours plus large en France et dans la plupart des pays européens. Il se décline en deux axes principaux : établir une sociographie de la pratique des arts chinois du corps en France (1) ; rendre compte des modalités de transmission concrètes de ces techniques du corps et de l’esprit dans un contexte éducatif et professionnel particulier : celui de l’Éducation nationale (2). En articulant différentes échelles d’analyse (de la micro interaction à la diffusion internationale des idées en passant par la cartographie des profils sociologiques des pratiquant·es à l’échelle d’un pays), ce projet vise à produire une analyse située de la mondialisation de ces savoirs incorporés chinois, qui permettent à différents agents de construire des biens symboliques et émotionnels liés au développement international des pratiques de « bien-être ». Il vise à mieux circonscrire la manière dont ces pratiques se diffusent au sein de la société française et, en particulier, dans les contextes institutionnels et professionnels à partir du cas de l’Éducation nationale.
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